15/08/2025
Flamenco, langues et musiques populaires savantes.
Bienvenue !
Si vous avez atterri sur ce blog et que nous postulons que le hasard n'existe pas sur la Toile, c'est que vous avez sans doute, à un moment donné, tapé "flamenco", "cours", "Lyon", "guitare" — séparément ou tout ensemble. Nous avons donc forcément (au moins) un intérêt commun : cet art populaire savant qu'est le flamenco, expression multiple et complexe d'une culture ancrée dans un territoire précis et portée par des gens dont il constitue un moyen naturel de rendre compte poétiquement de la réalité telle qu'il la perçoivent et la vivent.
Oui, tous les mots comptent. Nous en reparlerons.
Or, mon truc, même avant la guitare, ça a toujours été les langues. Comme c'est souvent le cas chez les enfants bilingues, mon premier terrain de jeu c'était précisement les langues qu'on parlait à la maison : le grec et le français — et les joies du jonglage pour passer de l'une à l'autre. Voici donc mon point de départ : la guitare n'est pas une langue ; le flamenco, si. Enfin presque : disons qu'il se comporte exactement comme une langue ; et à ce titre, il peut s'apprendre et s'enseigner de la même façon. Voilà principalement ce dont il va être question dans ces posts.
Bien sûr, il se pourrait qu'une tangente soit empruntée, qu'une parenthèse soit ouverte et quelquefois, voir souvent — mais pas toujours — refermée ; qu'une digression qu'on voulait brève soit suivie jusqu'au bout, ou qu'un chemin de traverse soit pris, l'air de rien. Mais que serait un voyage sans ses imprévus ?
Bienvenue à bord, donc. Et n'attachez surtout pas vos ceintures : si vous êtes secoués, c'est que vous êtes vivants.